
Les Congolais doivent ouvrir les yeux.
Ce qui se joue aujourd’hui dans l’Est de la RDC n’est pas seulement un conflit militaire ou diplomatique. C’est un combat géospirituel.
Notre pays n’est pas une nation ordinaire. C’est une nation de prédilection, attaquée parce qu’elle porte un destin qui dépasse les calculs humains, économiques et géopolitiques.
C’est pour cette raison que Donald Trump a envoyé sa conseillère spirituelle, Paula White-Cain, pour transmettre un message clair et assumé : la solution à la crise congolaise est divine. Oui, divine.
Cette lecture géospirituelle n’est pas nouvelle. Elle a été annoncée et expliquée bien avant que les grandes puissances ne s’y intéressent.
Dans sa lettre ouverte du 3 novembre 2025, intitulée :
« Je suis l’Éternel, c’est là mon nom ; et je ne donnerai pas ma gloire à un autre » (Ésaïe 42:8),
le Grand Roi Divin Joseph Mukungubila Mutombo, Vaillant Chasseur devant l’Éternel, rappelait :
« Je ne peux me permettre de terminer ma lettre sans penser à mes obligations, celles de rappeler au peuple congolais que la dernière fois, j’avais décrit notre marche en trois étapes, mais l’étape dans laquelle nous nous retrouvons, c’est le temps du jugement.
Or, j’avais suggéré, pour l’amour du pays et pour l’amour du peuple, de laisser carrément la gouvernance au Dieu Créateur.
J’aimerais dire ceci : dans l’étape où nous nous retrouvons, il ne nous est plus possible de changer ce que le Dieu Créateur a programmé sur ce pays de prédilection.
Je vous rappelle que lorsque Dieu va ordonner le rappel des eaux, ce sont les terres congolaises qui apparaîtront en premier. »
Ces paroles sont le fil conducteur pour comprendre pourquoi la RDC ne peut se contenter de solutions imparfaites, de promesses politiques ou de coalitions ambiguës.
Le destin du pays exige des actes courageux, déterminés et guidés par la vérité spirituelle.
Gaza aujourd’hui, le Kivu demain ?
Quand Donald Trump affirme, sans détour, qu’une force internationale sera déployée très bientôt à Gaza, il ne parle pas dans le vide.
Il agit.
Il impose.
Il tranche.
Et surtout, il protège des vies humaines, là où l’ONU a échoué pendant des décennies.
Alors la question s’impose brutalement :
« La tragédie qui frappe le Kivu mérite-t-elle moins d’attention internationale que celle de Gaza ? »
Pendant que Washington prépare une force internationale crédible pour séparer Israël et le Hamas, l’Est de la RDC continue de saigner, livré aux affrontements et aux débordements incontrôlés entre l’AFC-M23 une force par procuration du Rwanda et les FARDC appuyées par les Wazalendo.
La MONUSCO a échoué.
Moralement.
Stratégiquement.
Historiquement.
Le peuple congolais n’y croit plus. Et il a raison.
Goma : les paroles qui n’ont pas tenu face à la réalité
Il est crucial de rappeler les déclarations du Président Félix Tshisekedi et de son ancien ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba concernant Goma :
« Ils ne prendront pas Goma. Retenez-le, ils ne prendront pas Goma. »
« Les Congolais doivent apprendre a nous faire confiance, Goma ne tombera pas… »
Et « Tout est mis en œuvre pour que la ville de Goma ne tombe pas et que l’armée récupère les territoires occupés. »
Des paroles fortes. Trop fortes peut-être.
Mais la réalité a montré que ces mots n’ont pas été suivis d’actions suffisamment déterminantes.
La chute de Goma aurait dû être un signal d’alarme, un appel à verrouiller tous les axes stratégiques vers le Grand Katanga.
La leçon est claire : les déclarations publiques seules ne suffisent pas à protéger la nation.
Aujourd’hui, après la prise d’Uvira, nous ne pouvons plus nous permettre ce scénario.
Uvira n’est pas une ville ordinaire.
C’est un verrou stratégique naturel, un véritable point de protection du Grand Katanga.
Ce que nous exigeons maintenant, c’est une action concrète, déterminée et irréversible, capable de verrouiller le Katanga et d’empêcher toute progression de l’ennemi.
Le Grand Katanga : source du fleuve et cœur géospirituel du Congo
Le Grand Katanga n’est pas seulement un enjeu économique ou militaire.
Il est la source du grand fleuve majestueux qui dessine notre pays, l’accomplissement d’Ésaïe 18:1-3.
De ses terres jaillit le réseau hydrographique qui structure la RDC et correspond à la carte hydrographique gravée sur le pavé antique de la synagogue de Capharnaüm, en Israël.
Le Katanga est donc la matrice géospirituelle du Congo.
Celui qui contrôle le Katanga contrôle la source.
Celui qui prend la source assoiffe la nation entière.
C’est pourquoi les sbires de l’AFC-M23, forces par procuration du Goliath au corps chétif Paul Kagame, convoitent à tout prix le Grand Katanga.
Ils savent que s’ils parviennent à s’en emparer, le Congo sera étranglé, financièrement, stratégiquement et spirituellement.
Le général Eddy Kapend l’a dit avec lucidité :
« Notre pays est en guerre, et la zone stratégique, c’est le Katanga. Toute la menace de l’Est pèse sur nous. De sorte que si nous n’arrivons pas à stopper la progression de l’ennemi, nous serons la première cible. Ils peuvent prendre partout, mais tant qu’ils n’auront pas pris le Katanga, le pays vivra. »
L’heure de l’action : force internationale américaine maintenant
Aujourd’hui, sous pression américaine, l’AFC-M23 annonce un retrait unilatéral d’Uvira, tout en exigeant la démilitarisation de la ville et le déploiement d’une force dite « neutre ». Quelle ironie !!!
Patrick Muyaya ministre de la communication a souligné qu’il s’agissait d’une manœuvre de diversion, alors que la prise d’Uvira constitue une violation flagrante de la résolution 2773, du processus de Doha et du processus de Washington.
Marco Rubio parle de claire violation de l’accord de paix.
L’ambassadeur américain à l’ONU accuse le Rwanda de pousser la région vers la guerre.
Monsieur le Président Félix Tshisekedi,avec tout le respect que je vous dois, je crois qu’il est nécessaire de reconsidérer cette politique car vous n’avez plus le droit d’agir seul.
Il est temps de :
• Consulter l’Assemblée nationale
• Parler au nom du peuple congolais souverain
• Demander officiellement aux États-Unis ce qu’ils font pour Gaza :
le déploiement d’une force internationale crédible et dissuasive en RDC:
Pas une MONUSCO relookée.
Pas une force ambiguë.
Pas une coalition hypocrite.
Mais une force américaine, appuyée si nécessaire par une force qatarienne , capable de séparer physiquement l’AFC-M23 et les FARDC-Wazalendo, d’empêcher les débordements et de verrouiller le Grand Katanga.
Conclusion : agir ou disparaître
Il ne s’agit pas d’abandonner la souveraineté.
Il s’agit de sauver le pays.
Si l’Amérique peut imposer la paix à Gaza,
elle peut et elle doit contribuer à imposer la paix au Kivu et protéger le Katanga donc la RDC.
Le pouvoir passe.
Et le sang des innocents crie toujours.
Mingiedi Mbala N’zeteke Charlie Jephthé
Activiste, Penseur et Notable de Madimba